« Elle picole de l’élixir de vie » Philippe Verrièle
Depuis la publication
du mémoire "Interroger l'insaisissable"
dans lequel on trouve un florilège alphabétique,
Agnès continue chaque année de relever les petits bijoux de mots dont Ingeborg
sait si bien nourrir la danse.
Voici le florilège 2008, relevé au grée des répétitions :
Ne
passe pas à côté de la séduction
Qu’est-ce que c’est le moyen habile pour séduire ?
La
présence avec une certaine liberté
C’est ta liberté qui séduit plus que tout
Que
tu te prends la liberté dans ton mouvement
Tu
veux rien - Tu es libre
C’est ça que tu offres au sujet que tu veux séduire
Ingeborg Liptay
Ingeborg Liptay Le florilège de nos cours de danse
:
« Etre
"de plus en plus" Etre. La vraie compréhension c’est pas la pensée, elle
vient de l’intérieur »
« Va plus loin, c’est
plus extatique »
« Y a une présence qui sort des yeux,
parce que tu sens la terre »
« Pourquoi
c’est bon ce silence ?
Parce que tu sens ton état »
« Tu
peux aller dans les mouvements qui,
sont pas codifiés, c’est seulement toi qui les connais » « Fais
monter le jus en calme, la sève » « Tu
dois te faire attraper par le silence …
« Y
a plus de ciel »
Pas
le construire »
« Il
faut simplement donner tout le pouvoir
au corps, sans se créer des trucs dans la tête » « Là,
tu deviens un nuage »
« Vous aimez pas assez laisser jaillir la marche »
« J’ai trois influences : Jooss, Karine
Waehner et les américains noirs »
« J’aimerais bien que tu poses les cinq orteils, là »
« La présenteur »
« Je suis pas un PGD … ou comment on dit ?
… signez pour moi »
« Quand on prend la turbulence ou le bruit - c’est
comme on les prend… Tu es absorbé, unifié au
mouvement, c’est ça qui donne une impression
de paisible. C’est fort, c’est vite, y a plein de
contrastes, mais tu es un avec le mouvement »
« C’est moins joli parce que vous posez pas
les bras en longueur… c’est des petites choses
comme ça qui font… »
« C’est la force qui te prends qui importe
La pesanteur vraie, Vraie ! »
« C’est en appréciant le mouvement qu’on
peut le faire plus profondément »
« Au début c’est très, très coincé… C’est dommage
qu’on voit pas un peu plus de l’élan universel… »
« Il y a un sentiment dans le pied là,
tu vois ? »
« Donnes-toi tout de suite à la musique, comme ça
il y a plus de tendresse… Tendresse et profondeur »
« Y a pas de limite, on peut avancer toujours
plus vers l’essentiel »
« Il faut que tu sois plus prête à l’intuition »
« Il faut que tu te suspendes à l’espace,
courageusement »
« L’amour dans les genoux »
« Toute cette histoire devrait être un peu plus
dans le vent »
« C’est comme jouer de la musique » On
écoute Coltrane« Ils
sont dans la voie à
désolidifier l’existence dans le jazz moderne »
« En travaillant comme ça il faut que tu expurges »
A propos de Jooss« Il
savait faire sentir le chemin d’une
articulation à l’autre comme voyage de jouissance »
« C’est comme une chanson pour les enfants »
« Pourquoi on répète ? Pour gagner le calme, la
présence… C’est de là que peut jaillir l’énergie »
« Après tu touches le ciel avec les épaules…
Why not ??? »
« Ne fais pas d’esclaverie »
« C’est pas un truc à créer,
c’est ton corps qui parle »
« Dans les moments on sent mieux ton cœur et
ta jambe. C’est ton être qui manque »
« Un investissement dans le corps physique
serait bien ! »
« L’élan et la pesanteur, ça se travaille plus
actuellement et c’est dommage… C’est crucial,
ça t’emmène dans la vie »
« Le corps comme paysage,
Le paysage comme corps »
« On connaît ces moments, il faut simplement
les inviter plus »
« L’afro ça va pas avec quelque chose de raffiné,
ça va avec le bassin, c’est vraiment avec le bassin »
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la vidéo prise au CND à Paris