| |
Création
2002
pour trois danseurs, durée
25 minutes.
(Au Théâtre Silvia Monfort à Paris,
Faits
d'Hiver en Janvier 2004)
Plus de photos
Dimitri Chostakovitch
(1909-1975)*, le « Quinzième quatuor à cordes »
Ingeborg
Liptay.
chorégraphie |
Ingeborg
Liptay |
musique |
* Dimitri Chostakovitch,
String Quartet N°15 * (1974),
BEETHOVEN QUARTET : Dimitri Tzyganov, Nicolai Zabavnikov,
Fyodor Druzhinin, Yevgeni Altaman |
danseuses
lors de la création |
Ingeborg
Liptay, Barbara Gauthier, Agnès de Lagausie |
autre distribution |
Frédéric
Bignon, Renaud Décor |
décors |
Fred André Holzer |
lumières |
Frédéric Dugied |
*Lorsqu’il
aborde l’écriture de son dernier quatuor, Dimitri Chostakovitch est atteint par
la maladie depuis plusieurs années.
Il a rédigé avec peine les cinquante-trois pages d’un nouveau chef-d’œuvre d’une
main déjà presque paralysée.
Ce quatuor, le plus long de
tous, est formé de six mouvements qui s’enchaînent sans interruption, restant
fidèle de bout
en bout
au tempo adagio et à la tonalité de mi bémol mineur : Élégie, Sérénade,
Intermezzo, Nocturne, Marche funèbre
et Épilogue.
La tonalité de mi bémol mineur et le tempo lent déterminent le caractère de
l’œuvre, qui porte également
l’empreinte
du talent
exceptionnel avec lequel Chostakovitch savait représenter musicalement
la mélancolie et le chagrin…
La création du Quinzième
quatuor eut lieu le 14 novembre 1974 dans une atmosphère exceptionnelle.
Lorsque les derniers
accords se perdirent doucement, un silence absolu tomba sur la salle et, en
silence, tout le monde se leva pour rendre
hommage
au compositeur. Une tempête d’applaudissements éclata ensuite, qui paraissait ne
plus devoir s’arrêter.
Il s’éteignit quelques mois plus
tard en 1975.
Ingeborg Liptay compose
Traverse avec les quatre premiers mouvements. Elle choisi de terminer la
pièce, sans conclure,
avec le Nocturne, empreint d’une ineffable douceur à l’image de l’homme
Chostakovitch qui cherchait là encore et encore
une plénitude sonore.
*Source - Krzysztof Meyer, Dimitri
Chostakovitch, éditions Fayard (1994)
«Cette pièce, une des dernières, du
compositeur, c’est une communion avec la mort, et ce n’est pas triste.
Les
espaces, intérieur
(du corps) et extérieur ne sont pas séparés.
L’espace ce n’est pas du vide ou
de l’agressivité, c’est accueillant comme le ciel ».
Ingeborg
Liptay
Répétition au
Théâtre Silvia Monfort
à Paris en 2003 :
Montpellier 2002 Théâtre ISEION :
Top
|